lunes, 25 de mayo de 2009
La mala reputación
Brassens, "La mauvaise reputation"
Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation ;
Qu' je m' démène ou qu' je reste coi,
Je passe pour un je-ne-sais-quoi.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant mon ch'min de petit bonhomme ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ca va de soi.
Le jour du quatorze-Juillet,
Je reste dans mon lit douillet ;
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde me montre au doigt,
Sauf les manchots, ca va de soi.
Quand j' croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux,
J' lanc' la patte et, pourquoi le taire,
Le cul-terreux se r'trouv' par terre.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde se ru' sur moi,
Sauf les cul-d' -jatt', ca va de soi.
Pad besoin d'etre Jérémie
Pour d'viner l' sort qui m'est promis :
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou.
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant les ch'mins qui n'mèn'nt pas à Rome ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout l' mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugl's, bien entendu.
LA MALA REPUTACION
Sin ninguna pretensión
tengo mala reputación,
haga lo que haga es igual,
todo lo consideran mal.
Yo no pienso pues hacer ningún daño
queriendo vivir fuera del rebaño.
A la gente no gusta que
uno tenga su propia fe...
Todos, todos me miran mal
salvo los ciegos, es natural.
En la fiesta nacional
yo me quedo en la cama igual
que la música militar
nunca me supo levantar.
En el mundo pues no hay mayor pecado
que el de no seguir al abanderado.
A la gente no gusta que...
Todos me muestran con el dedo
salvo los mancos, quiero y no puedo.
Esto sí que sí que es una lata,
siempre tengo yo que meter la pata.
A la gente no gusta que...
Todos detrás de mí a correr
salvo los cojos, es de creer.
A la gente no gusta que...
Todos, todos me miran mal
salvo los ciegos, es natural.
Etiquetas:
Brassens,
Loquillo,
Nacha Guevara,
Paco Ibáñez,
traducción
Suscribirse a:
Comentarios de la entrada (Atom)
No hay comentarios.:
Publicar un comentario